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Le processus de deuil ? C’est quoi ça ? En avez-vous déjà entendu parler ? Des millions de personnes traversent un deuil (perte d’un être cher, divorce, licenciement…) en France chaque année, et, de toute ma vie je n’avais jamais entendu parler de ce processus ! Comment est-ce possible ? Ce n’est qu’après avoir vécu mon deuil, après avoir eu le sentiment de devenir folle tellement la douleur était violente, tellement je ne me reconnaissais pas dans les sentiments et les pensées que j’avais… Ce n’est qu’après cette tempête, que j’ai appris ce qu’était ce processus et que j’ai compris… Compris que je n’étais pas folle, compris que j’étais sur mon chemin de guérison…
Voici les étapes du processus de deuil, d’après les travaux du Docteur Elisabeth Kübler-Ross :
1. Le Choc/déni :La violence de l’annonce est tellement forte, que, par instinct de protection, notre cerveau « fait en sorte » qu’on ne réalise pas l’ampleur de notre perte. On flotte vraiment dans quelque chose d’irréel. On s’entend d’ailleurs dire « je ne réalise pas » « je ne peux pas le croire, c’est impossible ». Nos émotions sont comme figées, presque rien ne sort.
2. La colère :
On est révolté, on en veut à la Terre entière ! A ceux qui savaient et qui ne nous ont rien dit. Aux médecins qui auraient pu faire autrement. A celui qui est parti…« C’est tellement injuste » « Ils auraient pu faire quelque chose ». Il est très important de vivre et de laisser sortir cette colère. La contenir et la nier est un frein à notre travail de deuil.
3. Le marchandage :
On ferait tout pour revenir en arrière « Si tu reviens, je te promets ce sera différent », « Mon Dieu faîtes que tout cela ne ce soit jamais passé »…
4. La dépression :
C’est là que l’on est submergé par notre chagrin, on ressent une profonde tristesse. On réalise l’ampleur de notre perte, on réalise aussi le poids de l’absence, le poids du manque que nous ressentons chaque jour.
5. L’acceptation :
On abandonne la lutte et on accepte la perte (personne chère, relation, travail…) On sait que l’on ne reviendra pas en arrière. On a compris que quoi que l’on fasse, on ne changera pas ce qui c’est passé. Cela ne veut pas dire que l’on ne ressent plus de tristesse, mais on se tourne désormais vers la route qui nous attend et pas vers le choc qui nous a frappés.
Il est important de comprendre qu’il y a autant de deuils que de personnes sur cette Terre : le chemin de votre deuil n’est pas le mien, il est très personnel. Il est important de noter aussi que ce processus n’est pas forcément linéaire : il se peut qu’il y ait des moments où l’on revient en arrière. Ces deux points étant notés, il est crucial, selon moi, d’avoir connaissance de ce « parcours du combattant » qui commence à l’annonce de l’énorme choc qui nous frappe. Il nous donne une trame de ce parcours… notre parcours vers notre reconstruction.