Dans cet article je partage avec vous quelque chose de personnel et je pose l’intention que cela puisse vous inspirer et vous amener de la valeur.
L’expérience personnelle dont je souhaite vous parler est celle d’une décision que j’ai prise il y a plusieurs mois ; celle d’arrêter l’alcool.
Je n’avais pas de problèmes avec l’alcool mais il s’agissait plutôt d’habitude, de rituel, tel que l’apéritif du vendredi soir, le weekend avec des amis, quelque chose à célébrer. Avec mon mari on avait ritualisé la consommation d’alcool et je le vivais très bien. Mais à plusieurs reprises j’ai entendu des personnes me partager le fait qu’elles avaient arrêté l’alcool ainsi que les bienfaits et cela a raisonné en moi comme quelque chose qui ne me concernait pas.
Même lorsque mon maître de reiki qui m’a initié aux deux premiers degrés m’a expliqué que je devais arrêter l’alcool pour le troisième je me suis dit que je m’arrêterais alors au deuxième. Je n’étais pas prête à en payer le prix car je me catégorisais comme une bonne vivante.
Puis lors d’un séminaire au mois de mars un Américain partage son expérience professionnelle et glisse une petite phrase : « J’ai définitivement arrêté l’alcool même si j’étais un buveur occasionnel et cela a été la meilleure décision de ma vie ».
Je ne serais pas expliquer pourquoi mais à ce moment-là arrêter de boire de l’alcool fût une évidence, comme si c’était mon corps qui me l’imposait.
Réussir à respecter ses prises de décision
Trois jours après être rentrée de ce séminaire mon mari m’a alors proposé de boire un apéritif et machinalement j’ai accepté. C’est à ce moment-ci qu’on se rend compte que nos habitudes sont ancrées. Mais à l’instant où j’ai accepté mon corps entier me disait « Non », ce n’est pas la décision que j’ai prise. J’ai donc rectifié le tir en déclinant l’offre de mon mari car nous avons toujours deux options. Nous pouvons écouter notre mode pilote automatique ou alors mettre de la conscience dans nos prises de décisions.
Comme toute prise de décision, elle était fragile au départ mais aujourd’hui cela fait deux mois que je n’ai pas consommé d’alcool.
Pourquoi je souhaite partager cela avec vous ?
Arrêter l'alcool, quelque chose de bon pour moi
Il existe deux types d’habitudes ; celles qui nous portent et celles qui nous plombent et je ne trouvais pas que celle-ci me portait.
D’un certain côté il s’agissait d’un moment de partage mais c’est à nous d’en créer de nouveaux ; avec d’autres codes, un autre mode de fonctionnement.
Tenir ses décisions, une fierté personnelle
Je vous en parle également parce qu’avec deux mois de recul je suis fière d’avoir réussi ce challenge qui m’aurait paru insurmontable il y a quelques temps car je n’en avais pas envie. Mon mari avait déjà un mois sans alcool par exemple et je ne l’avais pas suivi.
Mais aujourd’hui c’est un sentiment de fierté. Vous savez celui de se prouver à soi-même que nous sommes capable de tenir une décision. Cela fait alors de nous de personnes qui vont au bout des choses. Je trouve que cela est précieux pour chacun de nous et nous permet d’être plus aligné dans notre vie en sachant ce qui est bon pour nous et de le mettre en action. Cela apporte de la cohérence.
Ceci est un piste de réflexion que vous pouvez explorer : « Qu’est-ce qui est bon pour moi ? »
Puis demandez-vous comment vous pouvez ensuite le mettre en action. Nous avons tendance à nous orienter plus facilement vers ce qui est normal, dans les codes et ce que les autres attendent de moi.
Mais il y a parfois une différence entre tout ça et ce qui est vraiment bon pour moi.
Écouter sa voix intérieure
Le troisième point que cette décision m’apporte c’est encore plus de conviction et de force dans ma voix intérieure.
Il y a deux voix, cette voix intérieure ce qui nous dit ce que nous avons envie de faire puis il y a la voix extérieure.
Lorsque nous voulons changer, sortir de nos habitudes il y a parfois des voix extérieures qui vont nous amener à douter tels que les « On dit ». Pour cette prise de décision nous pouvons nous dire pleins de choses « Ils vont trouver que je suis chiante si je ne bois plus d’alcool » par exemple. Mais l’important est d’écouter sa voix intérieure, en appliquant la décision que nous avons prise car on sait qu’elle est bonne pour nous. On le ressens, c’est comme ça, c’est naturel. Je ne me suis pas du tout frustrée pendant ces deux derniers mois je me suis juste écoutée, écouté ce dont j’avais besoin et ce dont mon corps avait besoin.
Arrêter l'alcool m'a permis de tester ma persévérance
Le quatrième point est que cela teste l’état d’esprit car à certains moments la tentation est grande. On peut alors céder facilement à la tentation. Exactement comme lors de mon arrêt de la cigarette. Il y a longtemps maintenant c’était à la naissance de ma fille où je me disais « allez une petite ». Mais je savais que s’il y avait une petite, il y en aurait une autre et c’était le début du recommencement.
Donc cette décision teste, le mindset, la persévérance et notre détermination. C’est ainsi que nous allons la renforcer et si j’ai réussi sur cette prise de décision alors cela va avoir un impact positif sur les décisions de ma vie professionnelle et personnelle.
Arrêter l'alcool pour avoir une meilleure énergie
Le cinquième point est une meilleure énergie. À mon sens, après un verre d’alcool nos vibration et notre énergie diminuent. Et pendant ces deux moins les énergies extérieures ont été hyper fortes pour moi.
De plus on vit une période qui est agitée, et je me dis que c'est le moment ou jamais d'avoir des énergies et des vibrations au top, et d’arrêter tout ce qui peut nous plomber.
Ça peut être l'alcool, ou changer son mode alimentaire, ou encore faire de la méditation, des soins énergétiques, peu importe. Mais je constate vraiment un gain en termes d'énergie.
Pratiquer l'art du détachement
Le dernier point que je souhaite partager avec vous, est que cela permet également le détachement.
Cela fait deux mois que je n’ai pas bu une goutte d’alcool mais est-ce que ce sera encore le cas dans six moi ? Très honnêtement, je n’en sais rien.
Ce qui est riche d'enseignements car aujourd'hui je suis déterminée. Ça me semble tellement juste et ma voix intérieure me dit que c'est ce qu'il y a de bon pour moi. Mais ce qui est bon pour moi aujourd'hui peut être radicalement différent de ce qui est bon pour moi dans six mois ou dans un an.
C'est vrai pour un conjoint, pour un boulot, pour un environnement. C'est vrai pour tout un tas de trucs ou pour des habitudes. Et je prône la liberté, la fluidité. Y compris dans les décisions que j'ai pu prendre à un certain moment.
Elles peuvent ne plus être d'actualité à un autre moment et à ce moment-là charge à moi de m'écouter encore une fois, puis de monter le volume sur ma voix intérieure sans accorder de crédit à la voix extérieure.
Je terminerai avec deux questions pour vous. Vous pouvez y répondre, pour une fois dans votre tête, ou par écrit.
Simplement de vous demander dans tout ce que j'ai partagé avec vous là qu'est ce qui peut vous servir sur votre chemin ?
Deuxième question : « Quel est l'objectif pour vous ? »
Je vous invite vraiment à vous faire ce cadeau d'être là pour vous et d'être là pour cet objectif, ce rêve.
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